Ouvrir un cabinet de gynécologie : le guide complet 2026

par Thomas Puig le 1 déc. 2025 08:00:01

<span id="hs_cos_wrapper_name" class="hs_cos_wrapper hs_cos_wrapper_meta_field hs_cos_wrapper_type_text" style="" data-hs-cos-general-type="meta_field" data-hs-cos-type="text" >Ouvrir un cabinet de gynécologie : le guide complet 2026</span>

Ouvrir un cabinet de gynécologie est un projet exigeant, mais passionnant. Entre l’accompagnement à la contraception, le suivi de grossesse, la prévention, la prise en charge des pathologies gynécologiques et l’éducation à la santé, le rôle du gynécologue est central dans la vie des patientes.

Pour une installation réussie, plusieurs étapes réglementaires, financières et organisationnelles doivent être anticipées. Voici un guide complet, reprenant tous les éléments essentiels pour créer son cabinet en 2026.

1. Formation et obligations professionnelles

Pour exercer en tant que gynécologue médical ou obstétricien en libéral, il est indispensable d’être titulaire :

  • d’un diplôme de médecine ;

  • d’un DES de gynécologie médicale ou de gynécologie obstétrique (11 années d’études au total).

Le praticien doit également :

  • être inscrit au Tableau de l’Ordre des médecins ;

  • disposer d’un numéro RPPS ;

  • respecter la charte de la consultation en gynécologie et obstétrique, notamment sur le consentement oral avant tout examen clinique.

2. Réaliser une étude de marché

L’installation doit être guidée par une analyse précise du territoire :

2.1. Démographie des gynécologues

Environ 6 000 gynécologues-obstétriciens exercent en France (hors remplaçants). Certaines régions manquent drastiquement de spécialistes (Haute-Normandie, Poitou-Charentes, Bourgogne). D’autres sont plus dotées (Île-de-France, PACA, Alsace, DOM).

2.2. Étude de la concurrence

Pour chaque zone, identifier :

  • les gynécologues déjà installés ;

  • leur mode d’exercice (hôpital, libéral, mixte) ;

  • leur capacité à accepter de nouvelles patientes ;

  • les tarifs pratiqués (secteur 1 ou secteur 2).

Une zone mal desservie est souvent une excellente opportunité d’installation.

3. Choisir son statut juridique

Plusieurs structures sont possibles :

🔹 Entreprise Individuelle (EI)

  • Simple à créer.

  • Idéal si vous exercez seul(e).

  • Affiliation : URSSAF, SSI, CARMF.

🔹 SCM – Société Civile de Moyens

  • Mutualisation du matériel, du personnel, du secrétariat.

  • Pas de mise en commun des revenus.

🔹 SCP – Société Civile Professionnelle

  • Mise en commun des honoraires.

  • Responsabilité solidaire des associés.

🔹 SEL / SELARL / SELAFA / SELURL

  • Fonctionnement proche des sociétés commerciales.

  • Responsabilité limitée aux apports.

  • Idéal pour les cabinets structurés ou pluridisciplinaires.

4. Choisir son secteur : secteur 1 ou secteur 2

Secteur 1

  • Tarifs conventionnés, remboursement optimal.

  • Choix irrévocable (impossible de repasser en secteur 2 ensuite).

Secteur 2

  • Tarifs libres, possibilité de dépassements d’honoraires.

  • Très fréquent en gynécologie dans les grandes villes.

  • Environ 45 % des gynécologues facturent > 60 € la consultation.

5. Trouver et financer un local

Le cabinet doit être :

  • conforme aux normes d’accessibilité PMR ;

  • situé dans une zone adaptée (visibilité, disponibilité de stationnement, proximité d’autres professionnels) ;

  • suffisamment spacieux : minimum légal : 17 m².

Deux options s’offrent à vous :

🔹 Acheter le local

Ce choix nécessite :

  • apport personnel ou financement bancaire ;

  • frais de notaire et d’agence ;

  • éventuelle création d’une SCI si achat à plusieurs.

🔹 Louer le local

Types de baux possibles :

  • bail professionnel (le plus fréquent) ;

  • bail commercial ;

  • bail mixte (exercice + habitation).

6. S’équiper : matériel indispensable

Un cabinet de gynécologie nécessite des équipements spécialisés. Les principaux sont :

  • Table d’examen gynécologique

  • Échographe gynéco-obstétrical

  • Colposcope

  • Spéculums et petit matériel

  • Bureau + sièges

  • Logiciel médical + poste informatique + lecteur CPS

  • Système de télétransmission et de gestion du tiers payant

  • Mobilier de salle d’attente

Selon les villes et le niveau d’équipement, l’investissement varie :

💰 Coût constaté d’un cabinet de gynécologie : 25 000 à 100 000 €

(plus dans certains cas, selon la technologie choisie).

7. Démarches administratives obligatoires

Pour être en conformité, il faut :

  • s’inscrire au Tableau de l’Ordre ;

  • obtenir son RPPS ;

  • s’enregistrer à la CPAM ;

  • s’immatriculer à l’URSSAF ;

  • s’affilier à la CARMF ;

  • ouvrir un compte bancaire professionnel ;

  • souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle (RCP).

8. Faire connaître son cabinet

Pour attirer les premières patientes :

  • s’inscrire sur Doctolib ;

  • contacter les autres gynécologues de la zone ;

  • publier un communiqué dans la presse locale ;

  • installer une plaque professionnelle ;

  • être visible sur Google Business Profile ;

  • communiquer via les réseaux sociaux ;

  • collaborer avec les sages-femmes, médecins généralistes et centres de santé.

9. Budget et financement

Le budget global dépend :

  • du statut choisi ;

  • du coût du local ;

  • du niveau d’équipement (notamment échographes) ;

  • du personnel recruté.

Estimation du budget initial : 50 000 € à 300 000 €

Sources de financement possibles :

  • prêts bancaires professionnels ;

  • aides régionales ou ARS en zone sous-dense ;

  • financement participatif local (rare mais possible) ;

  • location financière ou leasing pour l’équipement médical ;

  • subventions France Travail en cas de reconversion.

10. Financer son équipement gynécologique avec la location

L’échographe, le colposcope et le mobilier spécialisé sont les postes les plus coûteux. Beaucoup de gynécologues optent désormais pour :

✔️ la location longue durée (LLD)

✔️ le crédit-bail (leasing)

✔️ la LOA médicalisée

Ces solutions permettent :

  • de lisser les dépenses ;

  • de préserver la trésorerie ;

  • de renouveler plus facilement le matériel ;

  • d’intégrer l’assurance et la maintenance dans les mensualités.

C’est un modèle particulièrement adapté aux cabinets de gynécologie, où la technologie évolue vite.

Conclusion

Ouvrir un cabinet de gynécologie demande une préparation rigoureuse : étude de marché, choix juridique, financement, mise aux normes, achat ou location du matériel, démarches réglementaires…
Bien anticiper ces étapes permet une installation durable et une activité clinique sécurisée.

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  • un accompagnement gratuit pour choisir le bon matériel ;

  • un parcours de financement simple, adapté aux médecins libéraux ;

  • la possibilité d’équiper tout le cabinet (médical + informatique + mobilier) en une seule fois.

Cela vous permet de vous concentrer sur l’essentiel : le soin, l’accompagnement et le suivi de vos patientes.

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Catégories: Finance

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