Devenir psychomotricien libéral : guide complet pour bien s’installer (et optimiser son budget équipement)

par Thomas Puig le 2 déc. 2025 08:00:00

<span id="hs_cos_wrapper_name" class="hs_cos_wrapper hs_cos_wrapper_meta_field hs_cos_wrapper_type_text" style="" data-hs-cos-general-type="meta_field" data-hs-cos-type="text" >Devenir psychomotricien libéral : guide complet pour bien s’installer (et optimiser son budget équipement)</span>

La psychomotricité est en pleine expansion : augmentation des troubles neurodéveloppementaux, vieillissement de la population, besoins croissants en rééducation et en accompagnement.
Dans ce contexte, s’installer en libéral comme psychomotricien est une réelle opportunité… à condition de bien préparer son projet.

Ce guide fait le point sur :

  • les avantages de l’exercice libéral ;

  • le budget à prévoir ;

  • les étapes clés de l’installation ;

  • les aides et obligations ;

  • et la manière dont Marlon peut aider à financer et équiper un cabinet de psychomotricité grâce au leasing.

1. Pourquoi devenir psychomotricien libéral ?

🌱 Indépendance et liberté de pratique

En libéral, vous pouvez :

  • choisir vos méthodes, vos outils, vos approches (sensorimotricité, relaxation, expression corporelle, intégration neurosensorielle, etc.) ;

  • décider de votre patientèle cible :

    • enfants (troubles du développement, TDAH, dyspraxie…)

    • adultes (traumas, troubles anxieux, troubles psychomoteurs)

    • personnes âgées (prévention chute, démence, troubles dégénératifs)

    • personnes en situation de handicap.

🕒 Maîtriser son emploi du temps

Vous organisez :

  • le nombre de séances par jour ;

  • vos jours d’ouverture ;

  • la possibilité de travailler certains soirs ou samedis, ou au contraire de concentrer vos rendez-vous sur quelques journées.

💶 Potentiel de rémunération attractif

En fonction :

  • du lieu d’implantation,

  • de vos spécialités,

  • de vos tarifs,

  • et du remplissage de votre planning,

le revenu mensuel d’un psychomotricien libéral se situe en général entre 2 000 € et 3 000 €, avec un potentiel supérieur dans les zones à forte demande ou en cabinet bien positionné.

📈 Une demande réelle et croissante

On estime en moyenne environ 20 psychomotriciens pour 100 000 habitants. Les besoins sont importants, notamment :

  • autour des troubles du développement chez l’enfant ;

  • en gériatrie ;

  • dans le handicap ;

  • en santé mentale.

2. Quel budget pour s’installer comme psychomotricien libéral ?

On estime le budget de départ entre 10 000 € et 20 000 €, selon :

  • la localisation ;

  • le type de local (individuel, partagé, institution) ;

  • le niveau d’équipement souhaité ;

  • le choix achat vs location / leasing.

Exemple de répartition des coûts

Catégorie Fourchette Exemples
Mobilier 500 à 1500 € Bureau, chaise, étagères, tapis
Matériel thérapeutique 1 000 à 5 000 € Jeux moteurs, ballons, modules, parcours, outils sensoriels, etc.
Informatique + logiciel 1 000 à 3 000 € Ordinateur, écran, imprimante, logiciel de gestion
Loyer annuel 6 à 12 000 € Selon la ville et la surface
Fournitures 300 à 600 € / an Papier, consommables, petit matériel
Abonnement et formations 200 à 500 € / an Associations, revus, journées pro
Assurance RC Pro 100 à 300 € / an Protection juridique, multirisques local, prévoyance
Communication / site 1 000 à 2 000 € Site, logo, flyers, cartes de visite

 

3. Étudier le marché

Avant de signer un bail, il est essentiel de vérifier :

  • Qui exerce déjà dans votre zone ?
    Autres psychomotriciens, mais aussi ergothérapeutes, orthophonistes, psychologues, kinés…

  • Quelle patientèle est la plus présente ?

    • enfants (crèches, écoles, CMP, CMPP proches ?)

    • personnes âgées (EHPAD, résidences seniors)

    • public handicap (IME, MAS, SESSAD…)

  • Quels tarifs / temps d’attente pratiquent vos confrères ?
    Cela permet d’ajuster votre positionnement, vos horaires et vos offres.

Objectif : repérer les besoins non couverts et les opportunités (ex : absence de psychomotricien dans un rayon de X km, liste d’attente importante chez les confrères…).

4. Choisir son type d’exercice

Plusieurs options possibles :

  • Cabinet indépendant : autonomie totale, mais charges à supporter seul(e).

  • Cabinet partagé / maison de santé / pôle santé : partage des charges, meilleur flux de patients, travail d’équipe.

  • Domicile des patients : adapté si vous ciblez les personnes à mobilité réduite, enfants en bas âge, personnes âgées.

  • Exercice à domicile (chez vous) : possible si logement aux normes ERP.

  • Intervention en institutions : crèches, EHPAD, établissements spécialisés, hôpitaux – en complément du libéral ou à temps plein.

Souvent, les psychomotriciens combinent cabinet + interventions extérieures.

5. Construire un business plan

Le business plan permet de vérifier la viabilité du projet et de convaincre une banque ou un partenaire financier.

Il doit détailler :

  1. Les frais de lancement

    • loyer, dépôt de garantie, travaux éventuels ;

    • mobilier, matériel thérapeutique, informatique ;

    • communication/développement (site web, signalétique).

  2. Les charges courantes

    • loyer, électricité, internet, assurance, logiciel ;

    • cotisations sociales, retraite, fiscalité ;

    • budget formation et supervision éventuelle.

  3. Les revenus prévisionnels

    • nombre de séances / semaine ;

    • tarif moyen par séance (souvent entre 40 € et 80 €) ;

    • montée en charge progressive (il faut parfois 6 à 12 mois pour stabiliser une patientèle).

  4. Votre plan de développement

    • extension des prestations (bilans, ateliers collectifs, accompagnements spécifiques) ;

    • éventuelle association future ou intégration dans une structure plus large.

6. Choisir son statut juridique

Les principales options :

Statut Atouts Limites
Micro-entreprise Très simple, idéal au démarrage CA plafonné, pas de déduction de charges, protection sociale limitée
Entreprise Individuelle (EI) Simple, pas de capital minimum Comptabilité plus lourde que micro, confusion perso/pro si mal géré
SEL / SELARL Responsabilité limitée, image pro Formalités plus complexes, coûts de structure plus élevés
SCP Exercice en commun Responsabilité solidaire des associés

 

7. Démarches administratives

Pour exercer légalement :

  1. Inscription au répertoire ADELI (via l’ARS) pour obtenir votre numéro.

  2. Création de l’entreprise et immatriculation via le guichet unique (INPI) + URSSAF.

  3. Affiliation à la caisse de retraite (CARPIMKO) dans le mois suivant votre première activité.

  4. Souscription à la RC Pro, obligatoire.

  5. Vérification des normes ERP (accessibilité, sécurité, hygiène).

8. Trouver et aménager son local

Critères à prendre en compte :

  • accessibilité (transports, stationnement, PMR) ;

  • visibilité (rue passante, signalétique possible) ;

  • surface suffisante :

    • ≈ 20 m² recommandés pour la salle de motricité ;

    • ≈ 11 m² pour l’espace accueil / bureau.

Avant de signer :

  • vérifier la conformité ERP ;

  • clarifier les charges, la durée du bail, les travaux éventuels ;

  • anticiper le coût total (loyer + charges + travaux + équipement).

9. S’équiper… sans exploser son budget

Un cabinet de psychomotricité nécessite :

  • tapis, modules, ballons, parcours moteurs ;

  • jeux symboliques, jeux de construction, matériel sensoriel ;

  • miroirs, coussins, tables, chaises, rangements ;

  • ordinateur, imprimante, logiciel de gestion ;

  • éventuels équipements spécifiques (balançoires sensorielles, tables d’examen, etc.).

C’est souvent le poste le plus lourd avec le local. C’est là que le leasing via Marlon devient intéressant.

10. Souscrire les assurances indispensables

  • Responsabilité Civile Professionnelle (RC Pro) : obligatoire.

  • Multirisque professionnelle : fortement recommandée (local, matériel, responsabilité d’exploitation).

  • Prévoyance : pour couvrir l’arrêt maladie / invalidité.

  • Complémentaire santé : en complément du régime obligatoire.

  • Assurance auto spécifique si vous vous déplacez au domicile.

11. Attirer ses premiers patients

Stratégies efficaces :

  • Créer votre écosystème de prescripteurs : médecins généralistes, pédiatres, psychiatres, orthophonistes, neuropsychologues, ergothérapeutes…

  • Présence en ligne :

    • fiche Google Business Profile ;

    • site internet simple (présentation, spécialités, prise de RDV) ;

    • inscription sur des annuaires (généralistes + spécialisés).

  • Communication locale :

    • plaque professionnelle ;

    • cartes de visite, flyers ;

    • participation à des réunions, conférences locales, événements scolaires ou associatifs.

  • Animation de contenu :

    • posts pédagogiques sur les réseaux sociaux ;

    • ateliers ou groupes (gestion des émotions, motricité, parents-enfants…).

12. Aides & accompagnement à l’installation

Vous pouvez bénéficier de :

  • ACRE : réduction de charges sociales au démarrage.

  • ARE / ARCE : maintien de droits chômage ou capitalisation d’une partie des droits.

  • accompagnement par :

    • CCI (formalités, info entreprise) ;

    • URSSAF (simulateurs de cotisations, guides) ;

    • associations professionnelles (FFP, etc.).

13. Comment Marlon peut aider un psychomotricien libéral à s’installer

Équiper une salle de psychomotricité peut vite devenir coûteux, surtout si vous souhaitez :

  • du matériel qualitatif et durable ;

  • un espace varié (motricité globale, fine, sensoriel, expression corporelle) ;

  • du mobilier ergonomique + informatique fiable.

🎯 C’est précisément là que Marlon peut intervenir.

🔹 Location longue durée (leasing) de votre matériel

Avec Marlon, vous pouvez :

  • financer en location longue durée :

    • mobilier (bureau, chaises, rangements) ;

    • matériel thérapeutique (modules, parcours moteurs, matériel sensoriel) ;

    • informatique (PC, écran, imprimante) ;

    • éventuels équipements spécifiques (tables d’examen, chariots, etc.) ;

  • étaler les dépenses sous forme de loyers mensuels plutôt que de tout payer au comptant ;

  • préserver votre trésorerie pour le loyer, la communication, la formation ou la constitution d’un matelas de sécurité.

🔹 Et même au-delà du catalogue

Point important pour ton positionnement 👇

Marlon peut aussi financer en leasing des équipements qui ne sont pas encore référencés dans le catalogue, à partir du moment où tu identifies un fournisseur et un devis :

  • vous choisissez le matériel qui vous convient (chez le fournisseur de votre choix) ;

  • Marlon étudie la faisabilité du financement ;

  • vous pouvez ainsi bénéficier du leasing même sur du matériel très spécifique à la psychomotricité.

C’est particulièrement utile pour :

  • du matériel sensoriel spécialisé ;

  • des équipements de suspension ou de balancement ;

  • des dispositifs de rééducation innovants ;

  • du matériel sur-mesure ou acheté auprès de fournisseurs de niche.

Conclusion

S’installer comme psychomotricien libéral, c’est :

  • gagner en autonomie,

  • choisir sa patientèle et sa manière de travailler,

  • répondre à un besoin réel sur le territoire.

C’est aussi :

  • un budget à anticiper,

  • des démarches administratives à bien structurer,

  • un équipement à financer intelligemment.

Avec la location longue durée via Marlon, vous pouvez équiper votre cabinet (et votre salle de motricité) sans bloquer votre trésorerie, y compris pour du matériel qui ne figure pas encore au catalogue, grâce à la possibilité de financer des équipements sur devis.

➡️ Contactez-nous ou n'hésite pas à jeter un œil à notre catalogue pour les psychomotriciens ! Nous avons plus de 1 000 produits en leasing.

 

 

Catégories: Équipements

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