Ostéopathe libéral : le guide complet pour réussir son lancement

par Thomas Puig le 3 déc. 2025 08:30:01

<span id="hs_cos_wrapper_name" class="hs_cos_wrapper hs_cos_wrapper_meta_field hs_cos_wrapper_type_text" style="" data-hs-cos-general-type="meta_field" data-hs-cos-type="text" >Ostéopathe libéral : le guide complet pour réussir son lancement</span>

La France compte l’une des plus fortes densités d’ostéopathes au monde – environ 1 ostéopathe pour moins de 2 000 habitants. Autrement dit : le marché est porteur, mais concurrentiel.
Dans ce contexte, une installation libérale ne s’improvise pas : lieu, statut, financement, équipement, communication… chaque choix compte.

Ce guide vous accompagne pas à pas pour :

  • structurer votre projet d’installation ;

  • sécuriser vos démarches administratives ;

  • anticiper vos besoins financiers ;

  • éviter les erreurs classiques ;

  • et optimiser le financement de votre matériel grâce à la location longue durée.

1. Les grandes étapes pour s’installer comme ostéopathe libéral

1.1. Obtenir son numéro ADELI

Première étape : enregistrer votre diplôme d’ostéopathie auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de votre région d’exercice.

Cela vous permet d’obtenir votre numéro ADELI, qui sert d’identifiant professionnel.

1.2. Créer son entreprise et obtenir son SIRET

Quel que soit votre statut (micro-entreprise, EI, société…), vous devez :

  • déclarer votre activité via le Guichet unique (INPI) ;

  • obtenir un numéro SIRET attribué par l’INSEE ;

  • préciser la nature de votre activité (ostéopathie, soins de santé non conventionnés, etc.).

1.3. Souscrire les assurances indispensables

Avant de recevoir vos premiers patients, il est fortement recommandé (et parfois indispensable) de :

  • souscrire une Responsabilité Civile Professionnelle (RC Pro) pour couvrir les dommages causés à un patient ;

  • assurer votre local professionnel (multirisque, vol, incendie, dégâts des eaux…) ;

  • prévoir une prévoyance (en cas d’arrêt de travail) et une complémentaire santé.

1.4. Ouvrir un compte bancaire professionnel

Même si ce n’est pas toujours légalement obligatoire selon le statut, un compte pro dédié à votre activité est vivement conseillé pour :

  • séparer vos finances personnelles et professionnelles ;

  • simplifier votre comptabilité ;

  • rassurer banque, expert-comptable et éventuellement associés.

1.5. S’enregistrer au Registre des Ostéopathes de France (ROF)

Ce n’est pas une obligation légale, mais le ROF :

  • vous répertorie dans un annuaire professionnel ;

  • met à disposition des guides pratiques pour l’installation ;

  • contribue à la reconnaissance et à la crédibilité de votre activité.

2. Avant les démarches : clarifier votre projet d’installation

2.1. Choisir son lieu d’exercice

Votre zone d’implantation doit concilier :

  • vos critères de vie (proximité de votre domicile, transports, environnement) ;

  • le potentiel d’activité (densité d’ostéopathes, démographie, pouvoir d’achat, présence de médecins, kinés, sages-femmes…).

Quelques points à analyser :

  • nombre d’ostéopathes dans la ville / le quartier ;

  • délais de rendez-vous chez les confrères ;

  • profil de population (familiale, âgée, CSP+, étudiants, etc.).

Un lieu déjà très saturé n’est pas forcément rédhibitoire si vous vous différenciez (sportifs, périnatalité, enfants, travail en entreprise…), mais il demande une stratégie plus fine.

2.2. Faire une étude de marché (simple mais sérieuse)

Pas besoin d’un rapport de 80 pages, mais au minimum :

  • cartographier les offres existantes : confrères ostéopathes, autres thérapies manuelles, cabinets pluridisciplinaires ;

  • identifier les besoins spécifiques :

    • fortes demandes en périnatalité ?

    • beaucoup de clubs sportifs / salles de sport ?

    • bassin d’emploi tertiaire (TMS, troubles posturaux) ?

Objectif : vérifier qu’il existe un espace pour vous positionner.

2.3. Définir vos tarifs

Vos honoraires doivent tenir compte :

  • des tarifs pratiqués dans la zone ;

  • du pouvoir d’achat local ;

  • de votre positionnement (généraliste, hyper spécialisé, jeune diplômé, expert…).

En ostéopathie, les séances ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale, mais peuvent être partiellement prises en charge par les mutuelles. D’où l’importance d’être clair et transparent sur :

  • les tarifs ;

  • la durée de la séance ;

  • les modalités de paiement ;

  • la prise en charge éventuelle par les complémentaires santé.

2.4. Choisir sa forme juridique

Quelques options fréquentes :

  • Micro-entreprise (auto-entrepreneur) :

    • ✅ Très simple à créer et à gérer

    • ❌ CA plafonné, charges non déductibles, protection sociale limitée

  • Entreprise individuelle (EI) :

    • ✅ Convient bien à l’exercice seul

    • ❌ Comptabilité plus lourde que la micro-entreprise

  • SASU / EURL / autres sociétés :

    • ✅ Intéressant pour des revenus plus élevés, pour s’associer ou structurer un cabinet de groupe

    • ❌ Formalités plus lourdes, coût de fonctionnement plus élevé

Votre choix dépendra de :

  • votre niveau de revenus visé ;

  • votre besoin de protection sociale ;

  • votre projet à moyen terme (rester seul, s’associer, développer un centre pluridisciplinaire…).

3. Le business plan : votre boussole d’installation

Même si vous n’aimez pas les chiffres, un business plan clair est indispensable pour :

  • vous rassurer vous-même ;

  • convaincre une banque ou un organisme de financement ;

  • éviter les mauvaises surprises la première année.

3.1. Estimer vos dépenses

À prévoir, notamment :

  • Local : loyer, dépôt de garantie, travaux éventuels, charges ;

  • Équipement :

    • table d’ostéopathie ;

    • mobilier (bureau, chaises, rangements, salle d’attente) ;

    • informatique (ordinateur, imprimante, logiciel de gestion) ;

  • Assurances (RC Pro, multirisque, prévoyance) ;

  • Comptabilité / expert-comptable ;

  • Communication (site web, logo, cartes de visite, signalétique, annuaires) ;

  • Abonnements (agenda en ligne, Doctolib ou autre, logiciels divers).

3.2. Estimer vos recettes

Posez-vous des questions très concrètes :

  • Combien de jours par semaine souhaitez-vous travailler ?

  • Combien de créneaux / jour comptez-vous ouvrir ?

  • Quel taux de remplissage réaliste les premiers mois ? à 1 an ? à 3 ans ?

  • Quel tarif moyen par séance ?

Même avec des hypothèses prudentes, ce calcul permet de voir :

  • à partir de quand vous atteignez votre seuil de rentabilité ;

  • jusqu’où vous pouvez monter en rythme de croisière ;

  • quelle marge de manœuvre vous avez sur les investissements.

4. Financements et aides possibles pour les ostéopathes

4.1. Aides publiques et dispositifs à connaître

Selon votre situation, vous pouvez mobiliser :

  • ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’Entreprise) :

    • exonération partielle de charges sociales la première année, sous conditions.

  • ARE / ARCE :

    • maintien partiel des allocations chômage ou versement en capital d’une partie des droits, en cas de création d’entreprise après une perte d’emploi.

  • Exonérations fiscales de zone :

    • en Zone Franche Urbaine (ZFU) ou Zone de Revitalisation Rurale (ZRR), des exonérations d’impôts peuvent exister si vous remplissez les critères.

  • Garantie Égalité Femmes (ex-FGIF) pour les créatrices :

    • garantie publique qui peut couvrir une partie d’un prêt bancaire professionnel, sous conditions.

4.2. Prêts bancaires et financements privés

Votre banque peut financer :

  • le rachat de patientèle si vous reprenez un cabinet existant ;

  • les travaux et aménagements du local ;

  • l’achat de mobilier, matériel, informatique ;

  • un besoin de trésorerie de départ.

Pour maximiser vos chances :

  • soignez votre business plan ;

  • montrez que vous avez étudié le marché local ;

  • détaillez vos charges et revenus prévisionnels ;

  • mettez en avant vos expériences (remplacements, collaborations, stages pertinents).

5. Les erreurs fréquentes à éviter

5.1. Mal choisir son lieu d’exercice

Deux erreurs opposées :

  • s’installer dans une zone déjà saturée sans stratégie différenciante ;

  • se précipiter dans une zone « peu concurrentielle » sans vérifier la demande réelle (population insuffisante, faible pouvoir d’achat, faible culture ostéo…).

Le bon compromis : un secteur où vous avez envie de vivre et où la demande existe (ou peut être créée).

5.2. Sous-estimer les coûts

Même si l’ostéopathie nécessite relativement peu de matériel technique comparée à d’autres professions, les coûts cachés sont nombreux :

  • mise aux normes et accessibilité du local (ERP) ;

  • honoraires d’expert-comptable ;

  • abonnements logiciels ;

  • assurance professionnelle ;

  • communication (site web, graphisme, photos).

Ne vous limitez pas au prix de la table et au premier mois de loyer.

5.3. Méconnaître la réglementation et les normes ERP

Un cabinet d’ostéopathie est un établissement recevant du public (ERP). Il doit respecter :

  • les normes d’accessibilité (PMR) ;

  • les règles de sécurité (sorties, affichages, extincteurs…) ;

  • une configuration adaptée à l’accueil du public.

Les recommandations professionnelles évoquent souvent :

  • une salle de consultation d’au moins 15 m² ;

  • une salle d’attente distincte ;

  • des toilettes accessibles aux patients ;

  • une bonne insonorisation et une hygiène soignée.

5.4. Négliger la communication

L’erreur classique : penser que « le bouche-à-oreille suffira » dès le départ.

En réalité :

  • la construction d’une patientèle peut prendre plusieurs années ;

  • un site internet simple mais clair, une fiche Google bien optimisée, une présence sur un agenda en ligne, des relations avec les confrères… accélèrent fortement le démarrage.

Si ce n’est pas votre point fort, vous pouvez externaliser une partie (site, logo, photos) et vous concentrer sur le relationnel local.

6. Équipement du cabinet : achat comptant ou location longue durée ?

6.1. Le matériel indispensable d’un cabinet d’ostéopathie

Au minimum :

  • table d’ostéopathie de qualité ;

  • chaise / tabouret, bureau, rangements ;

  • mobilier de salle d’attente (chaises, petites tables, porte-manteaux) ;

  • matériel de base (draps d’examen, désinfectant, oreillers, coussins…) ;

  • matériel informatique (ordinateur, imprimante, éventuellement tablette) ;

  • logiciel de gestion, agenda, solution de facturation / compta.

Selon votre positionnement, vous pouvez ajouter :

  • équipements spécifiques (appareils de posture, matériel d’évaluation, etc.) ;

  • éléments de confort et d’ambiance (lumière, acoustique, décoration, plantes).

6.2. Pourquoi envisager le leasing plutôt que l’achat comptant ?

L’achat au comptant :

  • bloque une grosse somme dès le départ ;

  • réduit votre trésorerie alors que vous n’avez pas encore stabilisé vos revenus.

La location financière / location longue durée (leasing) permet :

  • d’étaler votre investissement via des loyers mensuels ;

  • de préserver votre trésorerie pour le loyer, les charges, la communication ;

  • d’adapter plus facilement votre équipement au fur et à mesure (changement de table, ajout de matériel).

7. Comment Marlon peut accompagner les ostéopathes dans leur installation

En tant qu’ostéopathe libéral, une partie importante de votre budget de départ est consacrée à :

  • l’aménagement du cabinet (mobilier, salle d’attente, déco fonctionnelle) ;

  • le matériel professionnel (table, tabourets, rangements, matériel d’évaluation) ;

  • l’informatique (ordinateur, écran, imprimante, éventuellement matériel de téléconsultation ou de suivi).

🎯 Le rôle de Marlon : vous permettre de financer cet équipement en location longue durée, plutôt qu’en achat comptant.

Concrètement, avec Marlon vous pouvez :

  • louer sur plusieurs années :

    • votre table d’ostéopathie ;

    • le mobilier de consultation et d’attente ;

    • votre matériel informatique et bureautique ;

  • garder votre trésorerie disponible pour :

    • la communication et le lancement ;

    • la constitution d’un matelas de sécurité ;

    • vos formations et spécialisations.

Et surtout :

Marlon peut financer en leasing des équipements même s’ils ne sont pas (encore) au catalogue, à partir du moment où vous disposez d’un devis d’un fournisseur.

Vous restez libre de choisir :

  • la marque et le modèle de votre table ;

  • vos fournisseurs de mobilier ou d’informatique ;

  • le niveau de gamme adapté à votre positionnement.

Marlon se charge ensuite d’étudier le financement et de vous proposer une solution de location adaptée à votre budget, pour que votre installation d’ostéopathe ne soit pas freinée par le poids de l’investissement initial.

Conclusion

L’ouverture d’un cabinet d'ostéopathe nécessite une préparation minutieuse et un investissement important, notamment pour les équipements. La location est une alternative stratégique, offrant souplesse et accessibilité à des matériels de pointe. Avec Marlon, équipez votre cabinet en toute sérénité et concentrez-vous sur l’essentiel : soigner vos patients.

➡️ Contactez-nous ou n'hésite pas à jeter un œil à notre catalogue pour les ostéos ! Nous avons plus de 1 000 produits en leasing.

Catégories: Gestion

Recevez notre newsletter