Les 10 conseils pour réussir en tant que professionnel de santé libéral

par Thomas Puig le 1 août 2025 07:30:00

<span id="hs_cos_wrapper_name" class="hs_cos_wrapper hs_cos_wrapper_meta_field hs_cos_wrapper_type_text" style="" data-hs-cos-general-type="meta_field" data-hs-cos-type="text" >Les 10 conseils pour réussir en tant que professionnel de santé libéral</span>

S’installer en libéral est une aventure passionnante, mais exigeante. Pour que cette étape soit une réussite, voici dix conseils concrets pour poser les bases solides de votre activité et éviter les écueils les plus fréquents.

1. Faire une étude de marché solide

Avant tout, posez-vous les bonnes questions :

  • Qui soigne-t-on ? Premier recours, urgences, spécialités ?

  • Où soigne-t-on ? Cabinet en ville, exercice en milieu rural, à domicile ?

  • Comment soigne-t-on ? Organisation, horaires, coordination avec les autres professionnels ?

  • Pour combien de temps ? Souhaitez-vous rester 3, 5, 10 ans ?

  • Avec quels moyens ? Listez le matériel, le mobilier, les outils informatiques, les logiciels, les consommables, le secrétariat, etc.

💡 Complétez cette étude par une analyse d’opportunité locale : démographie médicale, population, environnement économique et sanitaire. Cela vous permettra de valider la pertinence de votre projet… ou d’ajuster le tir.

 

2. Contacter la municipalité

Même si la santé n’est pas une compétence directe des mairies, la démographie médicale est devenue un sujet de préoccupation majeur pour les élus.
👉 Contactez l’élu en charge de la santé pour connaître les projets locaux, les maisons de santé, les opportunités d’installation ou d’exonération fiscale (CFE, ZRR, ZFU...).

 

3. Choisir son secteur (1, 2 ou non conventionné)

Le secteur d’activité influe directement sur votre mode de tarification et vos cotisations :

  • Secteur 1 : tarifs opposables, avec aides aux cotisations sociales.

  • Secteur 2 : honoraires libres (sous conditions), avec adhésion possible à l’OPTAM pour bénéficier d’aides.

  • Non conventionné : liberté totale de tarification, mais remboursement très faible pour les patients.

🛑 Le choix du secteur est irrévocable à l’installation. Renseignez-vous bien !

 

4. Définir son mode d’exercice : seul ou en groupe ?

  • Seul : autonomie totale mais charges à assumer seul.

  • Collaboration : sans investissement initial, avec redevance.

  • Association : partage des locaux, des charges, voire de la patientèle. Peut nécessiter un rachat de parts (SCM, SEL, SCI…).

💡 Le travail en groupe est de plus en plus plébiscité, mais nécessite un contrat clair et équilibré.

 

5. Choisir le bon local

Que vous achetiez ou louiez, plusieurs critères sont essentiels :

  • Accessibilité PMR ♿

  • Autorisation d’usage professionnel si local résidentiel

  • Possibilité de poser une plaque ou enseigne

  • Conformité sécurité et incendie 🔥

Prévoyez aussi les aménagements intérieurs, notamment salle d’attente, secrétariat, et équipements techniques.

 

6. Établir un budget prévisionnel

Distinguez :

  • Le budget d’installation (local, mobilier, matériel, informatique, communication, frais juridiques…) : entre 15 000 et 100 000 €.

  • Le budget de fonctionnement mensuel : entre 1 000 et 6 000 €/mois selon la spécialité et la structure.

🧮 Pensez à simuler vos charges avec un expert-comptable ou une AGA.
👉 Et n’oubliez pas que vos honoraires ≠ revenus : comptez environ 50 % de charges.

 

7. 📚 Se former à la gestion

Être professionnel de santé libéral, c’est aussi être chef d’entreprise :

  • Tenez votre comptabilité ou déléguez-la.

  • Suivez des formations (AGA, DPC, UNAPL…).

  • Comprenez la fiscalité, les cotisations sociales, la trésorerie.

💡 Les AGA offrent des formations gratuites à leurs adhérents et vous donnent accès à des avantages fiscaux.

 

8. Bien s’équiper informatiquement

Le matériel informatique est un investissement stratégique :

  • Ordinateur, imprimante/scanner, téléphone, connexion sécurisée.

  • Logiciel métier agréé SESAM-Vitale avec modules : RDV, DMP, messagerie sécurisée, prescription, tableaux de bord...

En maison de santé ou en cabinet de groupe, privilégiez les solutions collaboratives.

👉 Et renseignez-vous sur les aides régionales pour les équipements e-santé (jusqu’à 15 000 ou 50 000 € selon les cas).

 

9. Faire les bons choix pour son matériel médical

Le matériel dépendra de votre spécialité (table d’examen, autoclave, échographe, fauteuil, etc.). Pensez aussi aux consommables, au mobilier, au stockage sécurisé, aux équipements d’urgence…

💡 Bon à savoir : certains matériels peuvent être éligibles à des aides à l’équipement (Assurance maladie, collectivités…).

 

10. 💸 Anticiper les coûts avec la location financière (leasing)

Plutôt que d’acheter votre matériel et mobilier en une seule fois, pensez à prendre vos équipements en leasing :

✔️ Vous équipez votre cabinet sans alourdir votre trésorerie
✔️ Vous mensualisez vos dépenses
✔️ Vous bénéficiez de loyers fiscalement déductibles
✔️ Vous adaptez plus facilement votre équipement à vos besoins réels

Marlon vous accompagne pour équiper votre cabinet grâce à une solution de leasing clé en main, spécialement pensée pour les professionnels de santé libéraux. Mobilier médical, matériel médical, informatique… tout est géré en quelques clics.

 

🎯 En résumé

S’installer en libéral, c’est construire un projet à la fois médical, entrepreneurial et humain. En suivant ces 10 étapes et en vous entourant des bons partenaires, vous mettez toutes les chances de votre côté pour démarrer dans les meilleures conditions.

Catégories: Gestion

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