S’installer en libéral représente un investissement important : matériel, local, charges d’ouverture, logiciel, trésorerie de démarrage… Pour soutenir les jeunes diplômés comme les praticiens expérimentés qui souhaitent franchir le pas, plusieurs dispositifs nationaux et locaux existent. Voici un tour d’horizon complet, enrichi d’explications pratiques, pour comprendre et mobiliser les aides disponibles.
Le CESP accompagne les étudiants qui souhaitent anticiper leur installation tout en soutenant financièrement leur formation.
Internes en médecine ou en odontologie, à partir de la 2ᵉ année.
S’engager à exercer en zone fragile ou déficitaire.
Durée minimale d’engagement : période d’aide perçue + 2 ans.
1200 € brut/mois, imposable, versés par le CNG.
De la signature jusqu’au diplôme d’État.
Votre ARS.
💡 Pourquoi c’est utile ?
Le CESP permet aux étudiants de préparer leur installation sereinement en sécurisant leur revenu durant leurs études.
Certaines zones manquent de soignants. Pour inciter à s’y installer, plusieurs contrats existent.
Objectif : financer l’installation dans les zones sous-dotées.
Médecins secteur 1 ou OPTAM/OPTAM-CO.
Activité libérale ≥ 2,5 jours/semaine dans la zone.
Participation à la permanence des soins (sauf dérogation).
Jusqu’à 50 000 €, versés en deux fois.
2 500 € possibles si exercice partiel dans un hôpital de proximité.
5 ans, non renouvelables.
ARS ou PAPS.
Objectif : encourager les médecins hors zone fragile à consulter ponctuellement dans les zones déficitaires.
Médecins libéraux conventionnés hors zone fragile.
10 jours/an minimum dans une zone déficitaire.
Honoraires majorés de 25 % (jusqu’à 50 000 €).
Frais de déplacement pris en charge.
Majorations possibles jusqu’à 27 % dans certaines zones.
3 ans, renouvelables.
Objectif : soutenir les médecins qui s’impliquent dans la coordination des soins.
Médecins installés en zone sous-dense, secteur 1 ou 2.
Exercice en groupe, CPTS ou ESP.
Engagement dans le travail coordonné, la formation ou l’exercice mixte.
5 000 € / an, +
1 250 € si activité en hôpital local, +
300 €/mois pour encadrement d’un stagiaire à temps plein.
3 ans, reconductible.
Objectif : accompagner la succession d’un médecin.
Médecins ≥ 60 ans en zone sous-dense accueillant un successeur (< 50 ans).
10 % des honoraires, plafonné à 20 000 € / an.
3 ans.
Objectif : faciliter la première installation.
Jeunes médecins : remplaçants, collaborateurs, nouvellement installés.
Exercice en zone fragile ou déficitaire.
Statut libéral ou collaborateur libéral.
Complément de revenu la 1ʳᵉ année (compensation avec plafond garanti).
Aide administrative.
Protection sociale renforcée.
3 ans.
Pour favoriser leur implantation dans les zones sous-dotées, la CPAM propose des contrats incitatifs.
Professionnels de premier recours :
chirurgiens-dentistes
infirmiers
masseurs-kinésithérapeutes
sages-femmes
orthophonistes
Exercer en zone sous-dotée ou très sous-dotée.
Assurer la continuité des soins (groupe ou remplacements réguliers).
Télétransmettre 70 % ou 80 % des actes (selon profession).
Forfait pour équiper le cabinet.
Prise en charge des cotisations sociales (allocations familiales).
CPAM.
Dans le cadre du Plan Région solidaire, l’Île-de-France propose un soutien financier à l’installation.
Médecins, kinés, infirmiers, sages-femmes nouvellement installés.
Financement jusqu’à 50 % des travaux et du matériel,
15 000 € maximum
30 000 € si plusieurs praticiens sont concernés.
Région Île-de-France.
💡 De nombreuses régions, départements ou collectivités proposent des aides similaires.
→ Toujours vérifier auprès de l’ARS ou du PAPS.
Plusieurs dispositifs fiscaux visent à soutenir l’exercice libéral en zones fragiles.
Jusqu’à 5 ans,
Pour les professionnels en BNC installés dans une commune de moins de 2 000 habitants.
Zones de Revitalisation Rurale (ZRR).
Zones Franches Urbaines (ZFU).
Jusqu’à 8 ans selon le dispositif.
Tout professionnel de santé libéral doit souscrire une Responsabilité civile professionnelle (RCP).
Elle couvre les risques liés aux soins et protège en cas de mise en cause.
Au-delà des aides publiques, l’installation libérale implique des dépenses importantes en :
mobilier,
matériel médical non consommable,
informatique,
aménagement du cabinet.
Pour réduire l’investissement initial, Marlon propose une solution simple :
Grâce à Marlon, vous pouvez :
financer votre installation sans immobiliser votre trésorerie,
équiper rapidement votre cabinet,
choisir parmi un catalogue multi-fournisseurs,
bénéficier d’un accompagnement personnalisé.
Que vous installiez un cabinet individuel, un cabinet de groupe ou une MSP, Marlon vous aide à démarrer dans les meilleures conditions.
Avec Marlon, accédez à plusieurs centaines de références d’équipements médicaux, mobiliers et informatiques, sélectionnés auprès des meilleurs fournisseurs. Nous vous accompagnons de A à Z : du choix du matériel au financement, jusqu’à la mise en service dans votre clinique.
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