Ouvrir ou faire tourner un cabinet médical, dentaire, vétérinaire ou de kinésithérapie implique de jongler en permanence avec des dépenses régulières et des imprévus. Entre les cotisations sociales, l’achat de fournitures, l’entretien du matériel, ou encore les travaux d’aménagement, la trésorerie est mise à rude épreuve.
Pour éviter d’être pris au dépourvu, les professionnels de santé libéraux disposent de plusieurs solutions financières. Certaines sont connues, comme le découvert ou le crédit de trésorerie, d’autres restent encore sous-utilisées, comme le leasing, qui permet d’optimiser sa gestion financière tout en investissant dans des équipements performants.
La gestion quotidienne d’un cabinet entraîne des dépenses souvent ponctuelles, mais incontournables :
Paiement des cotisations Urssaf ou de charges sociales décalées.
Achats de fournitures médicales ou informatiques nécessaires au fonctionnement du cabinet.
Travaux d’aménagement ou de rénovation des locaux professionnels.
Dépenses liées à la gestion du personnel (recrutement, formation, primes).
Entretien ou remplacement d’un matériel médical qui tombe en panne.
Toutes ces dépenses ne nécessitent pas forcément un crédit bancaire classique, mais elles doivent être financées rapidement.
Le premier réflexe, pour beaucoup de professionnels de santé, reste de solliciter un découvert auprès de leur banque.
Avantage : il s’agit d’une avance immédiate permettant de couvrir un besoin ponctuel de trésorerie.
Fonctionnement : le compte peut être débiteur dans une certaine limite, fixée par la banque, et pour une durée déterminée.
Inconvénients :
Autorisation bancaire obligatoire, avec un risque de refus.
Obligation de remettre le compte à zéro régulièrement (souvent chaque mois).
Si la durée dépasse trois mois, le découvert est considéré comme un crédit et doit faire l’objet d’une offre préalable.
Coût élevé : les agios et frais bancaires peuvent rapidement alourdir la facture.
Le découvert bancaire est donc utile pour de très courts besoins de trésorerie, mais il n’est pas adapté à une gestion pérenne du cabinet.
Une autre solution est de recourir à un crédit de trésorerie, aussi appelé compte de trésorerie.
Montant mobilisable : jusqu’à 60 000 €, disponibles en 48 heures.
Flexibilité : les fonds ne coûtent rien tant qu’ils ne sont pas utilisés.
Remboursement : par prélèvements automatiques mensuels, avec possibilité de rembourser par anticipation sans pénalités.
Avantage fiscal : les intérêts d’emprunt sont déductibles du revenu imposable du professionnel de santé libéral.
Le crédit de trésorerie se distingue donc par sa souplesse : il permet d’anticiper les imprévus en ouvrant une ligne de financement que l’on active uniquement en cas de besoin.
Si découvert et crédit de trésorerie répondent à des besoins ponctuels, ils ne règlent pas une problématique centrale des professionnels de santé : comment investir dans des équipements performants sans grever sa trésorerie ?
C’est là que le leasing (ou location avec option d’achat - LOA) prend tout son sens.
Le professionnel choisit son équipement (fauteuil dentaire, divan médical, échographe, matériel de physiothérapie, mobilier, informatique…).
Un contrat de location longue durée est mis en place, généralement de 36 à 84 mois.
Le professionnel paie un loyer mensuel fixe, intégrant le coût du matériel et le financement.
En fin de contrat, il peut racheter le matériel pour une valeur résiduelle faible (souvent 5% du montant TTC).
Préserver son cash-flow : aucun gros investissement initial, le paiement est lissé dans le temps.
Optimiser sa fiscalité : les loyers sont comptabilisés comme des charges, donc déductibles du bénéfice imposable.
Anticiper et budgéter : mensualités fixes, donc visibilité sur la trésorerie du cabinet.
Accéder à du matériel haut de gamme que l’on n’aurait pas pu financer comptant.
Garder une trésorerie disponible pour d’autres dépenses (recrutement, communication, croissance du cabinet).
Un kinésithérapeute souhaite investir dans un divan d'examen électrique mixte iDuolys.
Achat comptant : sortie immédiate de 7 000 € TTC, impact direct sur la trésorerie.
Leasing sur 60 mois : mensualités d’environ 190 € TTC/mois, charge lissée et trésorerie préservée pour d’autres besoins.
Pour des frais ponctuels et urgents (cotisations, petites réparations, fournitures) → le découvert ou le crédit de trésorerie reste adapté.
Pour des investissements structurants (matériel médical, mobilier, informatique) → le leasing est la solution la plus pertinente.
En réalité, il ne s’agit pas d’opposer ces outils mais de les combiner intelligemment :
Crédit de trésorerie = matelas de sécurité en cas d’imprévus.
Leasing = financement durable des équipements du cabinet.
La gestion de trésorerie est un enjeu crucial pour les professionnels de santé libéraux. Si les solutions classiques (découvert, crédit de trésorerie) restent utiles, elles trouvent leurs limites dès qu’il s’agit d’investir dans du matériel.
Le leasing, encore trop peu connu dans le secteur médical, représente aujourd’hui une alternative stratégique :
préserver sa trésorerie,
optimiser sa fiscalité,
sécuriser son développement,
accéder à des équipements de qualité.
En combinant ces différentes solutions, un professionnel de santé peut non seulement assurer la stabilité de sa trésorerie, mais aussi investir sereinement dans l’avenir de son cabinet.
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